10
décembre 2020

L'Egypte célèbre la "Journée internationale des droits de l'homme" en éclairant les pyramides, les palais de la diplomatie et de la justice

A l'occasion de la célébration de "la Journée internationale des droits de l'Homme", ayant lieu le 10 décembre de chaque année, l'Egypte a illuminé, jeudi soir, les pyramides de Gizeh, le siège du Ministère des Affaires Etrangères, le complexe des tribunaux d'Héliopolis et la Cour d'Abdin pour confirmer sa fierté à l'égard de ce sujet. De même, ceci a eu lieu pour affirmer son rôle historique dans le soutien de la marche du mouvement mondial des droits de l'Homme ainsi que son renforcement du système international protégeant ces droits fondamentaux.

 

L'éclairage des pyramides de Gizeh, symbole de la civilisation égyptienne enracinée dans les profondeurs de l'Histoire, est une indication des dons  perpétuels de l'Egypte dans divers domaines, y compris l'édification précoce d'une culture des droits de l'Homme , le respect des valeurs de stabilité, de solidarité et de fierté de l’identité nationale.

L'éclairage du siège du Ministère des Affaires étrangères tout au long de la corniche du Nil au Caire est une affirmation du rôle de l'Egypte dans le soutien et le renforcement du système mondial des droits de l'Homme. De même, ceci reflète son engagement permanent à l'égard de ses obligations internationales en faveur de ce secteur.

En effet, l'éclairage du Campus d'Héliopolis , la Cour d'Abdin incarne l'adhésion de l'Egypte à la défense des valeurs de justice, d'égalité et de primauté des droits, en tant que fondements consistants pour assurer et la protection des droits de l'Homme.

La célébration de la Journée internationale des droits de l'Homme coïncide donc avec les efforts égyptiens afin de préparer la première stratégie nationale en faveur des droits de l'Homme, après la création du Comité Suprême Permanent des droits de l'Homme. Ce dernier a entamé ses travaux au début de cette année en tant que mécanisme national de gestion de ce dossier.

Le Comité, dirigé par le Ministre des Affaires étrangères, se compose de 12 ministères et organismes nationaux concernés par les droits de l'Homme.  Il est chargé de préparer une stratégie nationale pour les droits de l'Homme, de proposer des mesures législatives liées à la promotion des droits de l'Homme, de préparer des rapports nationaux soumis aux mécanismes internationaux et régionaux des droits de l'Homme. Il est également chargé d'établir un suivi de la mise en œuvre des recommandations émises par ces mécanismes, une préparation des réponses officielles à la correspondance reçue de ces mécanismes ainsi qu'une élaboration d'un plan d'action pour le renforcement des capacités nationales dans le domaine des droits de l'Homme.

Le Comité Suprême réalise ces spécialisations susmentionnées en coopération et en coordination avec les unités ainsi que les départements concernés par les droits de l'Homme. Ces derniers ont été créés au sein de tous les ministères, les gouvernorats et les organes nationaux concernés.