8
mai 2021

La réunion du Secrétariat Technique du Comité Suprême Permanent des Droits de l'Homme avec des représentants de la société civile dans le cadre de l'élaboration de la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme

La réunion du Secrétariat Technique du Comité Suprême Permanent des Droits de l'Homme avec des représentants de la société civile dans le cadre de l'élaboration de la Stratégie Nationale des Droits de l'Homme

Dans le contexte de l'approche consultative élargie du Comité Suprême Permanent des Droits de l'Homme concernant la poursuite du processus de préparation de la première stratégie nationale des droits de l'Homme ainsi que celui de la planification participative mené actuellement par l'Etat, le Secrétariat technique du Comité Suprême a tenu une réunion, le samedi 8 mai, avec un certain nombre de représentants de la société civile et des personnalités publiques.

Cette réunion a eu lieu avec la participation de M. l'Ambassadeur Dr. Ahmed Ihab Gamal EL-DIN, représentant permanent de l'Égypte auprès des Nations Unies à Genève.

L'Ambassadeur / Alaa Rushdi, Ministre adjoint des Affaires Etrangères et Chef par intérim du Secrétariat technique du Comité Suprême Permanent des droits de l'Homme, a affirmé que le Comité Suprême considère les organisations de la société civile comme étant un partenaire primordial dans le processus de la promotion et de la protection des droits de l'Homme dans toutes ses dimensions. De même, il souhaite donc renforcer la communication, la coordination et la consultation avec elles.

Au cours de la session, les caractéristiques les plus marquantes du projet de la stratégie et de ses résultats ciblés ont été examinées. Ensuite, un dialogue constructif et ouvert a été mené concernant les observations et les suggestions des participants.

Les participants à la session ont salué l’initiative de l’Etat afin d'élaborer la stratégie. De même, ils ont salué l’ouverture d'esprit du Comité Suprême vis-à-vis de  l’écoute des divers avis et propositions dans le cadre de sa préparation. En fait, leurs interventions ont également abordé les questions et les défis les plus importants liés à la promotion des droits de l'Homme et leur vision de la solution optimale estimée. L'Ambassadeur / Alaa Rushdi a affirmé que la stratégie était le début d'une nouvelle phase de planification stratégique dans le domaine de la promotion des droits de l’Homme.

De même, il a souligné que certaines questions nécessitent une recherche continue voire une identification des meilleurs moyens afin de les résoudre. Ceci sera établi à travers la poursuite du dialogue constructif avec les diverses parties prenantes, y compris la société civile.

Il est à noter que cette réunion s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase de la consultation de la stratégie. En fait, le Secrétariat technique du Comité Suprême a tenu six auditions lors de la première phase de la consultation, en décembre 2020 et janvier 2021. Ces auditions comprenaient des représentants du Conseil national des droits de l'Homme, des ONG et des institutions et des syndicats professionnels, des travailleurs, des centres de recherche, des universités, des fédérations de chambres de commerce, des associations d'hommes d'affaires ainsi que des personnalités publiques et des intellectuels.

Le Comité suprême a pris en compte, lors de la rédaction du projet, de nombreuses propositions faites dans ce cadre et liées aux différents axes de travail de la stratégie. Le comité a également formé un «organe consultatif» composé de 25 personnalités publiques et des experts spécialisés en droit, en économie, en politiques publiques et en planification stratégique dans le but d'utiliser diverses expériences dans le processus de préparation de la stratégie.

L'Ambassadeur/ Alaa Rushdie, Ministre adjoint des Affaires Etrangères a expliqué que la stratégie adopte une approche globale et sérieuse concernant la promotion des droits et des libertés fondamentaux. Ceci se caractérise par une vision claire et une orientation stratégique de la planification. Il s'agit également d'une feuille de route nationale ambitieuse dans le domaine des droits de l'Homme voire un outil important relatif à l'autodéveloppement dans ce domaine. L'initiative de préparation de la stratégie reflète également l'existence d'une ferme volonté politique afin de donner une impulsion aux efforts nationaux pertinents.

Il a ajouté que le calendrier de la mise en œuvre e cette stratégie  s'étend sur une période de cinq ans (de mi-2021 à mi-2026), et qu'il comprend quatre grands axes d'action complémentaires, à savoir: les droits civils, politiques, économiques, droits sociaux et culturels, droits de l'Homme, des Femmes, des enfants et des personnes handicapées, des jeunes et des personnes âgées, l'éducation et le renforcement des capacités dans le domaine des droits de l'Homme.

Elle définit les forces, les opportunités et les défis associés, les plus importants dans chaque axe, afin de définir les résultats ciblés. Ces derniers visent à réaliser des progrès dans trois voies parallèles et complémentaires à savoir: la piste de développement législatif, la piste de développement institutionnel et la piste d'éducation aux droits de l'Homme et de renforcement des capacités.

Il est à noter que le Comité Suprême Permanent des Droits de l'Homme dirigé par le Ministre des Affaires Etrangères - créé en 2018 selon le décret  du Premier Ministre, dans le but de développer et de suivre la mise en œuvre d'une approche intégrée de la  promotion, du respect et de la protection des droits de l'Homme - a repris la direction du processus de préparation de la stratégie, qui a commencé en 2020.

En effet, le Comité a recensé les futurs plans, les programmes et les activités liés aux droits de l'Homme en coordination avec tous les ministères voire toutes les autorités concernées. Ceci sera établi en étudiant les plans d’action, les stratégies déjà adoptés dans divers domaines pour parvenir à une intégration complémentaire  ainsi qu'une étude de la stratégie. Ceci sera effectué en s’appuyant sur les objectifs, les programmes et les activités renfermés dans le but d’assurer leur cohérence, notamment dans une perspective globale des droits de l’Homme.

Au cours de la phase préparatoire, le Comité Suprême a tenu à étudier les stratégies et les plans d’action nationaux relatifs aux droits de l’Homme d’un certain nombre de pays, dans le but d’identifier les meilleures pratiques et les expériences pertinentes.

Le Comité a également compté, classé et étudié les recommandations finales que l'Égypte a reçues de la part des mécanismes internationaux et régionaux des droits de l'Homme ainsi que les recommandations du Conseil National des droits de l'Homme, et la situation concernant son exécution, en coordination avec tous les ministères et les autorités compétentes.